Nairolf, en proie à la folie ...

Tuer....tuer, telles étaient les pensées de Nairolf qui avait besoin de satisfaire cette envie. Il s'était dirigé vers le Repaire des Brigands où se trouvait non loin de là-bas un petit bois. L'archer expérimenté n'avait aucune idée de la raison qui le poussait à s'y rendre mais il sentait comme une présence familère, une même envie de tuer....

Voilà bien longtemps, que Nairolf avait subi l''apparition de maux de tête mais jamais il avait eu
le moindre sentiment de tuer ... jamais jusqu'à ce jour les idéaux qu'il avait défendu jusqu'à présent ?
disparus ... Les liens qu'il avait entretenu ? disparus .... Ou en tout cas la plupart.

Est-ce le même homme, que lors de son apparition à Fuisserage, son pays natal ? Qui sait ...

C'est donc sur la route qui l'emmenait dans un endroit où sa voix ne cessait de lui répéter
que toutes ces questions apparûrent, notamment l'apparition de sa première illusion le matin même ou la voix qui lui parlait n'était plus simplement une voix mais bien une ombre.

Sur la route, il croisa bien quelques membres de son alignement mais il passa devant eux sans un regard et s' ils avaient la mauvaise idée de l'interrompre dans sa marche, Nairolf serait cappable de leurs jeter un regard glacial pour bien leur faire comprendre que le Nairolf connu à bien changé.

Arrivé devant un alignement d'arbres le corps de Nairolf s'arrêta net ; il avait beau essayer de continuer sa
marche, son corps ne répondait plus comme s'il était sous l'emprise de quelque chose, de quelq'un.

Bizarrement, les doutes de l'emprise de son corps ne l'effleurait même pas. Il prit alors un morceau de bois qu'il jeta violemment au sol, une force qu'en tant normal Nairolf n'aurait pas pût maîtriser.

Les bruits que produit le morceau de bois, eurent le don de raisonner dans les nombreux arbres présents qui avaient arrêté net la progression de Nairolf ... Après, le raisonnement des cris se firent entendre des cris que bizarrement Nairolf ne craigna pas, comme-s'il savait à quoi s'attendre et que tout sentiment de crainte et de peur avait disparu chez lui.

Quand ... Soudain le rugissement entendu en haut des arbres, sortit de la bouche de Nairolf !

Hrp : Bonjour à tous !
Je crois que Sauron, vous a parlé de moi en effet je compte bien renaître ermite et mon Rp correspond bien au vôtre (Psychatog/Phantatog), en tout cas j'apprécie votre Rp.

Sauron percevait également ces hurlements, il s'empressa donc d'aller découvrir la cause de toute cette agitation, ce n'était pas bon pour le gibier, il ne pourrait certainement pas faire goûter sa lame aux nombreux fous qui osaient s'aventurer là-bas....

Après quelques minutes de marche, il arriva enfin à la source des hurlements où se tenaient un archer en proie à une véritable crise de folie. Il se rua sur lui et lui asséna un violent coup de poing ce qui le calma très rapidement, bien que maintenant il souffrait d'une douleur atroce au niveau de l'estomac.

Il avait du sang partout sur lui.....peut être aimait-il autant le sang que le jeune paladin ? Rien n'était moins sûr....

-Que fais-tu ici ?

Nairolf, entendit des bruits de pas se diriger vers lui plus les secondes passaient plus les pas
se faisaient dangereux mais l'homme ou ce "quelque chose' qui produisait ces pas était très doué
d'origine archer Nairolf, était capable de trouver une personne rien que par les bruits que produisait
celle-ci, hors là il en était incapable, est-ce parce-qu'il était dans un état second ou simplement car la personne avait une forte expérience ... ou bien les deux ?!

Trop de questions, où l'archer n'avait pas la moindre réponse à proposer.
Quand, soudain pas même le temps de se retourner qu'il se retrouva projeté au sol complètement bloqué par l'individu qui venait de lui sauter dessus ... il insista impuissant au coup de poing de l'individu mais comme ci il ne craignait rien de l'individu ! Il se contenta de le fixer droit dans les yeux en admirant ses yeux rouges sans être effrayé !

Quand soudain l'individu s'adressa à lui, avec une forte odeur de sang dans la bouche il dit :
"Que fais-tu ici ?"

Nairolf, souria en comprenant bien que l'individu était bien un.... euh ... homme, bien que des doutes étaient encore présents.
Nairolf, dit :

Je suis, Nairolf un archer ... Je suis plus sûr de rien en ce moment.
Je sais même pas ce que je fais ici, ma tête me dirige comme bon lui semble je n'ai plus aucun sentiment ni crainte, c'est drôle mais tu me ressembles énormément et encore pire je n'ai aucune crainte de toi et pourtant tu sembles bien plus supérieur à moi !

je cherche, à éclaircir ma mémoire sur de très nombreux doutes bien que vous n'avez peut être pas la réponse sache, que je ne crains plus la mort et que tu as beau me fixer avec tes yeux si particuliers je resterai immobile !

Les deux hommes restèrent l'un face à l'autre immobiles pendant plusieurs minutes pendant que Sauron sondait l'esprit de Nairolf pour tenter de déceler une ressemblance avec lui, pour savoir s'ils étaient atteints du même "mal" qui lui avait ouvert les yeux sur le monde. Il se rendit compte qu'une telle ressemble s'y trouvait, mais elle n'était pas aussi développée que chez le jeune paladin, Nairolf semblait être encore capable d'éprouver de bons et loyaux sentiments dont Sauron ignorait désormais tout.

Un vent s'était mis à souffler et fouettait les visages de ces deux hommes mais ils restaient indifférents, à la véhémence du souffle. Sauron guettait un mouvement, un geste trahissant sa peur, son manque de soif de sang.....

L'archer, resta là immobile comme hypnotisé par les yeux du Paladin qui essayait de l'inspecter.
Pourtant, ce n'était pas de la peur, ni même du stresse qu'il éprouvait en replongeant dans ses pensées qui devenaient de plus en plus mélangées.

Il parvint quand même à se rappeler que la peur ou même le stresse d'être inférieur à son ennemi,
tous ces sentiments "humains" n'étaient plus apparuent depuis longtemps, en réalité depuis l'appariton de ses maux de tête.

Il eût pour la première fois un réel doute "et si toutes ces douleurs dont il était victime chaque jour
un peu plus, il n'était pas le seul à les subir ?..."

Perdu dans ses pensées, Nairolf laissa échapper quelques mots destinés au paladin :
"Tu... tu me ressembles !"

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